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Je préfère la démonstration par l'action. Et comme nous faisons, nous démontrons.

Publié le par Stéphane GOMEZ

Madame la Maire, chers collègues, Mesdames, Messieurs,

 

Suite à cette communication complète et précise, qui rappelle encore une fois que nous ne sommes pas dans la dissimulation, n'ayant rien à cacher, assumant toutes nos politiques et tout de nos politiques (on peut même en refaire un cahier de rentrée puisque maintenant l'opposition le souhaite, mais il ne faudra pas alors nous en reprocher le coût comme l'opposition le faisait!), quelques mots de réaction des élus Socialistes et Républicains.

 

Nous avons souvent eu, ici ou ailleurs, le procès de notre absence de projet politique. Derrière, chacun le comprend, c'est en fait un procès en légitimité et compétence qui nous est fait : nous serions arrivés ici par hasard ou accident, sans être prêts et sans savoir quoi faire.

 

Heureusement, nous avons toujours su compter sur l'intelligence des Vaudaises et des Vaudais, qui savent bien pour qui ils ont majoritairement voté et surtout pourquoi.

 

Des Vaudaises et des Vaudais avec qui nous n'avons pas peur de dialoguer : l'opposition nous reproche-t-elle vraiment de vouloir consulter l'ensemble des parents d'élèves sur les questions scolaires ? Nous n'avons pas peur, ni du débat ni du dialogue.

 

Offrir un service public de qualité et de proximité, rattraper le retard accumulé en terme d'éducation pour que les jeunes Vaudais aient les meilleurs conditions pour se construire et s'émanciper, voici quelques orientations de notre projet de ville, et elles nous paraissent majeures.

 

Ce projet, il se décline concrètement. Nous avons déjà parlé ici souvent des 4 écoles construites ou lancées sur ce mandat. Les dernières construites à Vaulx-en-Velin, c'était il y a 40 ans ! Les effectifs scolaires explosaient, le projets d'autres pour la rentrée de septembre 2014 c'était de demander à Villeurbanne de scolariser les jeunes Vaudais ! Notre choix a été radicalement différent.

 

L'ancien exécutif, battu en 2014, nous dit maintenant que le budget est en hausse mais légèrement, qu'il reste globalement le même, à environ 25% : il oublie de dire qu'il ne parle que du budget de fonctionnement, oubliant à son avantage le budget d'investissement, qui est en forte hausse depuis 2014.

 

À ces 4 écoles se rajoutent les places de crèche, là encore pour faire face au retard. Nous étions en 2014 pour une offre de moitié de celle moyenne de la Métropole alors que notre population est plus jeune ! Il y a aussi les rénovations estivale des anciennes écoles : cet été, nous avons investi 1,1M€ pour améliorer de nombreux groupes scolaires et les équiper. En 3 ans, les écoles vaudaises ont vu également vu fleurir des TNI (tableaux numériques interactifs) pour que les jeunes Vaudais travaillent avec les outils du XXIème siècle ! (Au passage, cela souligne l'important travail mené par le titulaire du poste, puisque nous parlions du renouvelement ce poste à ce même conseil) Les activités périscolaires ont été mises en place, qui accueillent presque les 3/4 des enfants de notre commune, ce n'est pas rien. En terme de « catastrophe » on a connu pire : visiblement les parents vaudais n'ont pas le même point de vue que l'opposition. Et cela d'ailleurs nous inquiète si l'année prochaine le soutien financier de l'État nous était ôté : où seraient ces jeunes que nous ne pourrions plus accueillir ?

 

Le bilan est surtout matériel, car nous sommes dans un domaine partagé : celui d'une Ville est d'abord le bâti et l'équipement, le pédagogique relevant de l'État. C'est d'ailleurs pourquoi je ne m'exprime pas, ici, sur les mouvements sociaux qui ont marqué en France la rentrée scolaire : on ne va pas re-rentrer dans l'ère des vœux municipaux à la chaîne, sur tout et surtout sur rien, pour mieux s'exprimer hors de notre domaine de compétence et espérer ainsi ne pas laisser voir ce qui n'est pas fait dans notre domaine de compétence.

 

Je préfère la démonstration par l'action. Et comme nous faisons, nous démontrons.

 

Nous avons toujours fait face aux responsabilités, même celles des autres ! La seule que nous refusons d'assumer, c'est celle de la remise en cause du droit de grève : quand l'élu d'opposition nous cite les jours sans restauration scolaire, il oublie de préciser que cela correspond à des jours de grève nationaux. À l'été 2014, nous avons eu 3 mois pour mettre en place la réforme des rythmes scolaires et les activités périscolaires, alors que la réforme gouvernementale était lancée depuis 2 ans. Cet été 2017, nous avons eu 3 mois encore pour créer 32 classes, sans aucune aide financière ou technique de l'État, pour répondre aux tardifs décrets gouvernementaux instaurant 15 élèves par classe de CP dans le réseau REP+.

À ce titre, nous soulignerons donc notre inquiétude sur la généralisation de la mesure l'année prochaine aux classes de CE1 : c'est le même effort en création de classe qui sera nécessaire, et si au moins maintenant nous aurons le délai, la question de l'effort financier supporté par la Commune pour une décision gouvernementale mais aussi des espaces encore disponible dans les écoles, nous interroge. À notre place, nous ne contestons pas le choix de l'État dans son domaine de compétence ; nous nous permettons par contre d'estimer qu'il doit aussi l'assumer et pas le faire faire par les Villes.

 

Voilà, Mme la Maire, chers collègues, Mesdames, Messieurs, quelques éléments du bilan de rentrée scolaire que font les élus Socialistes et Républicains, celle où notre Exécutif a assumé ses responsabilités dans son domaine de compétence et continué à porter un projet de ville ambitieux, celui du service aux habitants.

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