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Si c'est infantilisant d'aider, alors je l'assume.

Publié le par Stéphane GOMEZ

Si c'est infantilisant d'aider, alors je l'assume.

Madame la Maire,

Chers collègues,

Mesdames, Messieurs,

 

Notre collègue Christine JACOB a, dans sa présentation, résumé le point de vue des élus Socialistes et Républicains sur cette création de la « bourse au code ».

 

D'abord en rappelant que cette « bourse au code » est un engagement de notre campagne municipale, un nouvel engagement que nous tenons et réalisons. Une nouvelle réalisation qui rappelle notre projet politique, notre projet de ville, puisque certains dans l'opposition continuent à vouloir croire que nous n'en avons pas. Ce projet, c'est celui de l'humain d'abord, mais l'humain d'abord dans les actes, dans les faits, pas dans la rhétorique ou le temps d'un slogan opportuniste.

 

C'est un engagement qui répond à un besoin. Le taux d'équipement en automobile de Vaulx-en-Velin est identique à celui du Centre de Lyon ; sur le Mas, il est le plus bas de l'agglomération. Si on comprend qu'à Lyon Centre c'est le résultat du taux d'équipement notamment en transports en communs structurants et cadencés, on comprend qu'à Vaulx-en-Velin c'est une conséquence de la pauvreté, où une partie de la population ne peut accéder à une voiture ou même, en amont, ne peut financer un permis de conduire. Quand on sait l'importance de la mobilité pour accéder à l'emploi, et plus largement pour accéder aux services, aux loisirs, pour contribuer à un bien être, alors il est important pour une Ville de développer les outils qui permettront cette mobilité. Nous y travaillons en cherchant à favoriser les transports en commun, nous y travaillons avec cette bourse qui, comme notre collègue l'a expliqué, est complémentaire des dispositifs existants déjà, n'entrant donc pas en opposition ou en substitution.

 

C'est aussi une démarche d'insertion civique, car le financement ce fait en contre-partie d'une démarche civique du jeune sélectionné (par un jury mixte de d'acteurs sociaux et d'élus de la majorité et de l'opposition, qui encore une fois ont une occasion d'être associés par l'actuel Exécutif à des actions positive sur la ville, liberté à eux de savoir s'ils veulent saisir cette occasion ou de nouveau rester sur leur posture critique et non participative). Et cette démarche se fait en plus aux bénéfices d'un projet associatif. Cette contre-partie est donc celle du gagnant – gagnant, gagnant pour l'association qui profite d'un soutien pour développer son objet social, gagnant pour le jeune qui a bien sûr sa bourse au stage validée mais aussi qui s'inscrit dans une démarche valorisante pour lui même par une action valorisante pour sa commune.

 

J'ai bien entendu que certains trouvent que ce serait infantilisant ; si c'est infantilisant d'aider une association, de contribuer au lien social sur notre commune et de contribuer à l'auto-estime d'une jeune, alors j'accepte et j'assume le qualificatif, je le revendique.

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M
Ce n'est pas du tout infantilisant, il est ridicule de penser cela. Les jeunes ont la nécessité d’être véhiculés pour avoir plus de chances d 'accéder à leur premier emploi. Et n'ont pas la chance de pouvoir se l'offrir tellement ce passage obligé reste onéreux. En revanche, à débattre : leur demander une participation même symbolique. Pour les encourager à se motiver et à s'investir. Sachant que c'est le reproche fait à nos jeunes : la motivation. Nonobstant, moi ce que j'en dis !!!!!
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S
L'investissement dans un projet associatif ou un service public est une contre-partie demandée pour cette bourse.