L'Éducation passe au vert.

Le dernier Conseil Municipal a adopté (sans les voix de l'opposition de Droite et du Front de Gauche) le Budget Supplémentaire (BS) de la Ville, qui confirme la priorité politique de la majorité : l'Education.

Dans ce BS, des financements complémentaires ont été votés pour améliorer les finitions du groupe scolaire provisoire René Beauverie ou de l'espace transitoire de l'école Grandclément (en place le temps des travaux d'agrandissement), le tout afin d'accueillir dans les meilleurs conditions les élèves vaudais. D'autres financements confortent les travaux d'agrandissement de l'école Croizat ou les études pour la prochaine école du Sud, l'école Odette Cartailhac. Le budget des rénovations d'été a été augmenté de 66% en deux ans, pour permettre plus d'améliorations (sur plus de la moitié des groupes scolaires durant cet été).

La Droite, en conseil municipal, a estimé que les Vaudaises et les Vaudais ne voulaient pas des écoles neuves ou rénovées pour leurs enfants mais « du respect ». Nous, nous estimons que le premier des respects du est de recevoir nos enfants dans des écoles dignes, loin des écoles vétustes (limite insalubres), héritées de la ZUP d'il y a 40 ans, laissées sans rénovation depuis, et qui faisaient honte à notre commune.

À côté du « bâtit », la Ville continue son effort sur « l'humain » : nous avons obtenu une hausse de plus de 80 000€ par l'État du financement du Plan de Réussite Éducatif. L'offre en activité périscolaire a été approfondie et diversifiée ; nous n'avons pas encore de chiffres définitifs pour cette année, mais la hausse des inscriptions sur toute l'année dernière comme le nombre important d'élèves inscrits à la restauration scolaire le mercredi nous laissent espérer le même succès et la même adhésion.

Pour accompagner l'Éducation Nationale, nous maintenons en maternelle une ATSEM par classe (y compris bien sûr pour les 13 classes supplémentaires créées cette année par l'Éducation Nationale) alors que la loi ne nous oblige qu'à une ATSEM pour 2 classes et qu'à Saint-Priest ou Givors les municipalités ont abandonné ce principe.

Tous ces éléments factuels tranchent avec l'agitation, un tantinet démesurée, entretenue par une partie de l'opposition à partir de contre-vérités. Une opposition qui ferait bien d'ailleurs d'être plus présente en conseil municipal (à la fin du dernier CM, il ne restait plus que 2 des 4 élus de Droite et 1 des 8 élus du Front de Gauche – il est vrai que deux seulement sont venus ce soir-là–!). Elle pourrait ainsi prendre part aux délibérations pour l'école, voire même à un moment envisager de voter « pour » : pour notre école, pour notre jeunesse.