IL DOIT BIEN Y AVOIR QUELQUES COMPÉTENCES…

Quelques éléments de réponses à un webjournal local.

Monsieur le journaliste,

Dans votre article « Une nouvelle rentrée scolaire pour les collégiens vaudais », en date du mercredi 11 septembre, vous notez avec justesse « que les collégiens Vaudais ont de beaux établissements et nous supposons de beaux outils » au bénéfice de leur réussite scolaire.

Un des buts de votre article, en creux, semble moins de se féliciter de cet état de fait que d'opposer ce constat à celui plus préoccupant concernant les écoles élémentaires de notre commune : travaux encore en cours alors que la rentrée scolaire est faite, structures précaires pour suppléer le manque de classes, matériel obsolète,… Au moment où le Gouvernement fait un effort exceptionnel en faveur de l'Éducation Nationale et en priorité sur le premier degré, ouvrant de nombreuses classes y compris naturellement sur Vaulx-en-Velin (en juin dernier c'est avec plaisir qu'en Conseil Départemental de l'Éducation Nationale j'ai voté la création de 9 nouvelles classes sur notre ville) l'état des écoles vaudaises et le manque d'anticipation des travaux de rénovation et de création de nouvelles écoles pose un cruel contraste.

Si votre objectif est d'opposer ces 2 situations du premier et du second degré, je peux vous rejoindre. Ce qui me laisse dubitatif est que ce bilan pour les collèges vaudais est entièrement attribué à d'autres que les conseillers généraux locaux.

Votre inclinaison personnelle peut vous faire préférer croire que l'Exécutif départemental est seul responsable de toutes ces réalisations. Et il est vrai que rien n'aurait été possible sans son accord. Mais, comme le dirait notre grande référence communale Vladimir Ilitch OULIANOV, les faits sont têtus, et en la matière les faits parlent clairement, aucun canton du Rhône n'aura vu ses collèges connaître en 10 ans un tel bouleversement : 2 collèges entièrement restructurés, un 3ème reconstruit précédemment et ayant eu plusieurs travaux de rénovation et de mise aux normes, le 4ème collège pour lesquels les études sont en cours pour sa prochaine restructuration.

Il faut donc expliquer cette exception rhodanienne autrement que par une seule bienveillance de l'Exécutif départemental vers un canton dont l'élu n'est pas de son bord politique et où les espoirs de bascule électorale vers la Droite semblent limités.

La première explication peut-être à renvoyer sur le passé et à la médiocrité des précédents titulaires. Comme nous ne nous abaissons pas à réécrire la petite Histoire politique ou politiciennes des années plus tard, nous allons préférer croire qu'à défaut, il doit bien y avoir quelques compétences actuelles.

Car c'est un constat, les faits demeurant têtus, que cette transformation massive de 3 des 4 collèges vaudais, et la mise à l'étude des travaux sur le 4ème collège, correspondent entièrement à 2 mandats de conseillers généraux, le précédent tenu par Hélène GEOFFROY et l'actuel dont je suis le titulaire. Ces 2 mandats ont aussi correspondu à une forte hausse des subventions aux associations et structures vaudaises par le Conseil Général, l'engagement du passage (sur la partie départementale) du Boulevard Urbain Est à 2 fois une voie contre 2 fois deux voies comme initialement prévu, le lancement du relogement des locataires de la cité Mahraba auquel le Conseil Général n'avait pas de compétences mais sur lequel il a accepté d'intervenir pour suppléer aux défaillances du bailleur et de la Municipalité (comme il a accepté, comme vous le soulignez dans l'article, de financer les écoles primaires ou les stades vaudais, alors qu'il n'y était pas tenu),…

Tout ne s'est pas fait par accident. Lorsque la Mairie demande un nouveau permis de construire sur la nouvelle grille d'ouverture du Collège Barbusse dont elle est la demandeuse (sic!), avec tout les risques inhérent d'une telle demande (délai d'étude, recours,…), c'est bien parce qu'il y a intervention du Conseiller Général de Vaulx-en-Velin que l'Exécutif reste ferme et impose un avenant au permis de construire, pour permettre que l'établissement re-structuré ouvre en temps et en heure, sans retard, pour accueillir les collégiens vaudais.

Il y a un bilan des 2 derniers mandats des représentants vaudais au Conseil Général, il n'est probablement pas parfait, mais, comme le dirait une autre référence locale, il est globalement positif. On peut toujours regretter ce qui ne se fait pas, on ne peut pas ne pas noter que ce qui se fait se fait bien : les financements sont obtenus, les réalisations sont là, les délais sont tenus.

Dans ces temps où l'on désespère souvent de la politique et du politique, j'ose croire que l'on peut quand même affirmer que, oui, il doit bien y avoir quelques compétences…