Le respect des autres n’est pas une option : c'est un Devoir !
Si l'actualité nationale et internationale rappelle trop l'importance du respect de l'autre et de son individualité (qu'elle soit définie par son origine ethnique, sa croyance religieuse ou philosophique, sa situation sociale, son orientation sexuelle, ...), les réalités quotidiennes de notre ville nous disent aussi trop que ce respect doit être une pratique de nos vies.
Depuis de trop longues années, les rues de notre commune sont devenues le lieu de comportements abusifs de l'utilisation des espaces communs: stationnement anarchique, utilisation volontairement bruyante de « 2 roues », barbecues sauvages, tapages nocturnes,...
Toutes les villes sont confrontées à ces pratiques. Leur généralisation devient une nuisance quotidienne inacceptable. Depuis plus de 200 ans, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen nous rappelle que « la Liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui »: notre droit à circuler ou écouter de la musique n'autorise en rien à gêner les autres. Toute pratique déviante de sa « liberté individuelle » est moralement et judiciairement condamnable, et nous n'hésitons donc pas à dénoncer toutes ces attitudes égoïstes devenues insupportables pour les Vaudais.
Il faut saluer et soutenir le travail difficile de la Police Nationale, qui doit agir en évitant les accidents alors que les auteurs se mettent eux-mêmes en danger. À la demande du Maire, les effectifs et les interventions sont, comme l'année dernière, en hausse cet été. L'année dernière, plus de 600 « 2 roues » ont été saisis ; cette année elles sont encore quotidiennes.
De son côté, la Ville est décidée à mobiliser ses moyens, bien que nous ne soyons pas dans notre compétence première : triplement des effectifs de la police municipale sur le mandat, recrutement d'ASVP, verbalisation, développement de la vidéo-surveillance (850 000€ investis), formation de médiateurs, recrutement d’adultes relais, actions de prévention durant tout l'été,...
Reste un dernier maillon à cette chaîne de prévention et de répression en voie de réactivation: c'est parce que « quelques-uns » jettent ses détritus partout que notre ville est sale, que « quelques-uns » laissent leurs ados sans casque et sans contrôle qu'ils font « pétarader » de partout,... La réponse à toutes ces dérives est aussi un véritable travail éducatif (trop longtemps négligé) pour imposer le sens de la vie en commun dans les espaces en partage.